Nicolas Sarkozy chahuté à Cahors...
Durée : 01:57Pris le : 09 avril 2008
A peine Sarkozy avait-il annoncé qu'il effectuerait un déplacement à Cahors que tous les mécontents de la politique gouvernementale entendaient bien être là pour l'accueillir.
Mais le chef de l'Etat n'a guère eu le loisir d'entendre ces protestations. Les manifestants ont, en effet, été contenus à bonne distance par un imposant dispositif de sécurité : 450 CRS et gendarmes avec matraques, casques et boucliers avaient pris place dans le périmètre de la préfecture.
De l'Afghanistan au Tibet, de la rigueur au maintien des trains dans les gares de Gourdon et Souillac, tout y est passé dans une ambiance plutôt bon enfant. Parmi les banderoles, on pouvait lire "CRS tendresse", "Non à l'expulsion des sans papiers", "Non au va-t-en guerre", "35 élèves par classe, halte à la casse" ou encore "Rendez-nous nos services publics."
Cette visite lui a donné l'occasion de durcir le ton sur les politiques sociales et notamment sur le R.S.A.: le revenu de solidarité active. Pas encore enterré, le Revenu de solidarité active (RSA) est largement remis en cause par Sarkozy. Il pourrait bien faire l'objet d'un sérieux toilettage et d'un report d'application à une date très ultérieure.
A peine Sarkozy avait-il annoncé qu'il effectuerait un déplacement à Cahors que tous les mécontents de la politique gouvernementale entendaient bien être là pour l'accueillir.
Mais le chef de l'Etat n'a guère eu le loisir d'entendre ces protestations. Les manifestants ont, en effet, été contenus à bonne distance par un imposant dispositif de sécurité : 450 CRS et gendarmes avec matraques, casques et boucliers avaient pris place dans le périmètre de la préfecture.
De l'Afghanistan au Tibet, de la rigueur au maintien des trains dans les gares de Gourdon et Souillac, tout y est passé dans une ambiance plutôt bon enfant. Parmi les banderoles, on pouvait lire "CRS tendresse", "Non à l'expulsion des sans papiers", "Non au va-t-en guerre", "35 élèves par classe, halte à la casse" ou encore "Rendez-nous nos services publics."
Cette visite lui a donné l'occasion de durcir le ton sur les politiques sociales et notamment sur le R.S.A.: le revenu de solidarité active. Pas encore enterré, le Revenu de solidarité active (RSA) est largement remis en cause par Sarkozy. Il pourrait bien faire l'objet d'un sérieux toilettage et d'un report d'application à une date très ultérieure.